Christian Gillegirard est un passionné de peinture, de créations artistiques et de sculpture. À la retraite, il y passe tout son temps en tant que président de l'association de dessins et d'arts plastiques de L'Ile-d'Elle et organisateur d'expositions dans la région. « J'avais pris ma retraite au bord de l'eau pour pratiquer une autre passion, la pêche, et depuis deux ans je n'ai pas eu le temps de tremper le fil. J'ai commencé à peindre et je n'arrête pas de peindre et de sculpter. » Trois nouvelles expositions sont programmées.
Les 1^er, 2, 3, 8, 9 et 10 mai, à la galerie des Huttes, au Poiré-sur-Velluire, de 14 h à 18 h : l'exposition, Auprès de mon arbre, accueillera aussi Catherine Dupont, André Dutelsan, Jean-Pierre Fradin, Christian Gill, Lydie Morisot et Dany Soulaine.
Du mardi 19 au samedi 30 mai, à la médiathèque de L'Ile-d'Elle : Des femmes, des hommes, des vies, aura lieu aux heures d'ouverture de la médiathèque, avec la participation d'André Dutelsan et Christian Gill.
Du samedi 16 au dimanche 24 mai, de 14 h à 18 h, et de 10 h à 18 h le samedi et le dimanche, à la Halle aux poissons à Marans : Rêveries. L'association de dessins et arts plastiques de L'Ile-d'Elle y organise un concours. Après un vote du public et des artistes, aura lieu la remise des prix le 24 mai, à 18 h. Ce sont près de 40 artistes qui exposeront à Marans, située à 4 km de L'Ile-d'Elle.
L'entrée à ces trois expositions est libre.

Julien MARSAULT.
Les amateurs d'art ont eu le plaisir de pouvoir assister à un double vernissage, samedi, rue des Loges. Deux expositions présentées par les peintres Frédéric Mercier et Christian Gill.
Face à face. Samedi dernier, ce n'est pas un mais deux vernissages qui avaient lieu aux 38 et 39, rue des Loges. À midi, entre 30 et 40 personnes étaient présentes pour l'occasion. Au milieu du relatif calme de la rue, derrière les murs, un amoncellement de toiles de peinture titille les curiosités.
Récréations artistiques
Invité par la galerie des Loges, l'ancien étudiant des beaux-arts, Frédéric Mercier, a pu présenter son exposition Papiers et autres digressions. Ces toiles peintes, elles sont issues de récréations, de moments de respiration au milieu de sa production artistique habituelle. Longtemps restées dans des cartons, elles n'étaient pas destinées à être rendues visibles. Et puis finalement, il décida de leur redonner le goût de la lumière.
Les murs de la galerie en sont remplis, avec « une idée d'accumulation », comme il l'explique à son auditoire. « J'y explore des thèmes qui ne me sont pas familiers. Je pars de tâches de couleur, puis ensuite seulement j'élabore ma peinture, je la construis. »
Une méthode de création sans idées préconçues qui lui permet, selon lui, d'être réellement libre. « Si le tableau est fermé dès le départ, ça me bloque ! »
Il considère que la peinture n'est pas narrative comme l'illustration. Elle représente une invitation à entrer dans un espace, à le réinventer, à l'interpréter. Têtes, Irradiés, Caractères, Villes : les séries présentées montrent que Frédéric Mercier aime donner un certain sens à son art.
Du Big Bang aux civilisations contemporaines
Il suffit de trois pas, peut-être quatre, pour arriver au n° 39 de la rue des Loges, où une autre exposition avait lieu au même moment : celle de Christian Gill.
Retraité depuis 2010, il a décidé il y a quelques années de se consacrer pleinement à l'une de ses passions, la peinture. Ancien salarié dans l'informatique et imitateur amateur, il déclare « ne pouvoir concevoir l'art sans cette nécessaire mise à nu que représente l'exposition ».
Sur les murs trônent des représentations abstraites de l'alchimie créatrice du Big Bang. Puis, d'autres qui témoignent de la naissance de la vie, ses hésitations, son évolution, jusqu'aux civilisations contemporaines et leurs villes. Les idées de l'artiste peuvent mettre plusieurs mois, voire une année entière à éclore, mais la peinture se fait, elle, dans l'instantanéité.
« Quand l'image parfaite me vient, je ne la laisse pas fuir. Je m'y mets pendant deux jours, tout au plus. Je le fais systématiquement avec de la musique : peu importe le genre, il me faut du rythme pour peindre ! » Au milieu de la salle trônent des sculptures qui font références à ces toiles. « J'ai commencé à m'y mettre il y a un an. Cela répond à un besoin de volume, de m'exprimer autrement. »

 

 

 

Deux-Sèvres - Beauvoir-sur-Niort - Beauvoir-sur-niort
Entre Terre et Mer avec Christian Gill
09/10/2014 05:29

Christian Gill.

Habitué de la scène depuis 5 ans, à la Tour du Prince de Frontenay, au Salon international au Portugal, à Thouars très bientôt, Christian Gill vient d'être primé dans la catégorie professionnels de Festi Beau Z'arts. C'est sa manière à lui, jusqu'au 24 octobre, de s'exposer « Entre Terre et Mer » sur la place de l'Hôtel-de-Ville. Pour avoir le contact avec le public. Autodidacte, cet ancien informaticien a parcouru le monde entier. Il s'est inspiré de Singapour, de Manhattan, des brumes automnales sur l'église de Marans mais aussi du souffle d'Etty Hillesum. L'artiste peintre est né sur la butte Montmartre des années 50 comme sa sœur qui est du métier. Il a touché l'huile, l'acrylique, le fusain, l'encre avant de se lancer récemment dans le modelage de statuettes et de cuire cette troisième dimension en raku. C'est un petit échantillon de figuratif qu'il nous invite à déguster à Beauvoir, des marines au hasard d'une vague, d'un nuage, des nymphéas peints sur site aux jardins du Loriot de Venansault. Habitant l'île d'Elle, Christian Gill préside l'Atelier dessins arts plastiques où 10 enfants et 14 adultes (dont lui) prennent des cours. Il administre aussi Art 39, la galerie de la rue des Loges à Fontenay-le-Comte et va tous les mercredis à Gaspard 17 de La Rochelle pour croquer et faire des esquisses de modèles vivants. Depuis deux ans, il explore le côté intime des rêves en peignant le surréalisme des mythologies et le style abstrait. Cet homme-là est passionné, il est pressé de voir le résultat de sa nature morte entre sable et eau grâce à l'acrylique qui sèche vite. Pour peindre encore et encore sur des toiles de 90 cm sur 30, de 60 sur 50 ou les derniers feux du pont de l'île de Ré sur 100 et 80.

Les douze peintres concourant pour le prix Monet - Clemenceau ont planté leur chevalet, dimanche, dans les Jardins du Loriot, à Venansault. C'est la cinquième fois que Monique et Jacques Chaplain ouvrent leur jardin à cette manifestation organisée par l'association des Amis des jardins du Loriot, présidée par Paul Fouassier.
Après une longue journée d'application pour les artistes et une délibération difficile, le jury a finalement choisi un pastel de Bernard Neuville, de Venansault. Il s'est vu remettre par Jacques Chaplain, le maître des lieux, le prix Monet-Clemenceau doté par les Amis des parcs et jardins de Vendée. Cinq autres artistes ont été primés : Christian Gill de l'Île-d'Elle, Chantal Gadreau de Niort, Yasmine Tiberghien des Sables-d'Olonne et Dominique Frémy de Dompierre-sur-Yon.
Trois des artistes primés font partie de l'association Pastel à l'ouest qui exposera du 28 au 31 août, sous les voûtes du prieuré Saint-Nicolas, aux Sables-d'Olonne.
Les jardins du Loriot sont ouverts jusqu'au 28 septembre. En août, les mardi, mercredi, jeudi, samedi, dimanche et jours fériés, de 14 h 30 à 19 h. En septembre, les dimanche et jours fériés, de 14 h 30 à 19 h.